CES PETITES DEPENSES QUI FONT LES GROSSES FACTURES

Il y a quelques jours, j’ai reçu, au titre de conseiller municipal, une carte de vœux pour 2012. Cette carte, complètement impersonnelle, a été financée par le conseil général.

J’ai fait le calcul de ce que cela coutait à la collectivité.

J’ai pris comme base un conseil municipal de 15 personnes (environ 28400 communes en France ont moins de mille habitants). Il y a environ 300 communes dans le Finistère (283 exactement). J’estime le coût total de la lettre à 1 euro (timbre + carte + enveloppe + temps secrétariat).

Cela fait donc 4.500€ pour le département. Vous pouvez penser que cela n’est pas un montant énorme, quoique pour une famille touchant les minima sociaux …

Il y a un peu plus de 36.700 communes en France, nous arrivons donc à un montant de plus de 550.000€. La somme n’est plus la même ! Cette dépense complètement inutile, la lettre finissant à la poubelle, aurait pu servir à financer une salle municipale, une crèche, … Bref, un bien commun utile pour la collectivité.

 

Mais le pire dans cette lettre, en fait sur l’enveloppe, est le cachet « Conseil Général – Groupe de gauche ». Cette récupération politique par la gauche, d’un acte payé par le conseil général, m’a laissé pantois ! Cela frise l’abus de bien social ! Et nous sommes au niveau de conseiller général. Imaginez ce que cela peut donner si la gauche venait au pouvoir en 2012.

 

Ce n’est pas la première fois que je fais la remarque autour de moi au sujet de toutes ces gabegies de l’argent public. Ici, j’ai pris l’exemple des cartes de vœux, mais ces « petites fuites » sont légion.

Les agendas, les calendriers, les défraiements complètements hors de propos, les voitures, les voyages, etc. Tout cela cumulé devient rapidement des centaines de millions d’euros.

 

Il y a également les grosses dépenses qui n’ont plus lieux d’être, les 4 milliards d’euros annuels (ce montant n’est pas une erreur de ma part) que l’état verse aux syndicats : mais à quel titre et pour quelle légitimité ? Sans compter les décharges de travail des agents de l’état pour pouvoir se consacrer à leur activité syndicale.

Le trésor de guerre du sénat de 1,3 milliard d’euros.

Les fonds secrets des ministères pour donner des primes à droite et à gauche afin de mettre de « l’huile dans les rouages ».

 

Les frais de fonctionnement de l’état français doivent être intégralement revus et corrigés à la baisse.

Ces agissements et manières de faire d’un autre âge doivent disparaître.

 

Avant de vouloir nous imposer d’avantage (TVA « sociale », hausse de la CSG, …), le sommet de l’état, de droite aujourd’hui, mais de gauche hier, doit d’abord balayer devant sa porte et montrer l’exemple.

 

À propos de Schnell Yves

Indépendant
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