LETTRE POUR LE CHANGEMENT

Je reprends ma plume après plus de quatre années de silence. Aujourd’hui, je n’ai plus responsabilité politique ni de mandat électif à la suite du soutien de « Nous Citoyens » au candidat Macron.
Pourtant j’ai lutté contre et crié urbi et orbi que nous irions de Charybde en Scylla. Force est de constater aujourd’hui que ce triste sire avec sa « clique » nous ont bien tirer vers le bas. Vous pouvez d’ores en avant m’appeler Cassandre…
Je reviens une fois de plus vous mettre en garde du danger de le voir continuer dans sa fonction de président de la république.
Dire que dans ma dernière lettre j’ai pu écrire que maintenant qu’il était élu, il fallait lui donner une majorité pour qu’il puisse gouverner, horresco referens!
Si jamais cet équipage repartait à la tête de la France, vous pourrez dire adieu au reste de nos libertés fondamentales, déjà que nous sommes sous surveillance digitale, là, ce sera le coup de grâce.
Je suis frappé par la passivité des parents qui laissent leurs enfants se faire maltraiter d’une manière telle que cela les marquera à vie. De nombreux pays ont faits des excuses aux enfants pour les avoir vaccinés sans nécessité et sur le port du masque dès 6 ans alors que n’importe quel sociothérapeute sait qu’un enfant apprend le langage ET la lecture en lisant sur les lèvres.
De nombreux médecins alertent également sur les maladies respiratoires qui explosent, dues au port du masque à long terme, surtout chez les jeunes.
La gestion d’une crise n’est jamais facile. Ce que je reproche à nos gouvernements depuis des décennies, c’est de vouloir systématiquement mettre en application une solution franco-française, bref de réinventer le fil à couper le beurre.
Les autres pays seraient-ils plus « con » que nous?
Les anglais, pourtant des précurseurs de mesures extrêmes, ont eu l’intelligence et le courage de se remettre en question en constatant les échecs manifestes et l’inefficacité de ces mesures. Ce n’est d’ailleurs pas le seul pays à l’avoir fait.
Et nous en France, non seulement, le gouvernement ne se remet pas en question, mais au contraire, nous subissons un durcissement des mesures dites sanitaires (vaccination des plus jeunes, des femmes
enceintes, pass vaccinal, etc…). Qui a intérêt à ce que cela continu ainsi?
Des informations commencent à circuler mais sans preuve, c’est trop tôt pour en parler, cela fera l’objet d’une nouvelle missive.
Je termine celle-ci, en pointant du doigt le silence criminel et l’absence de toute réaction de certains de nos acteurs majeurs de contre-pouvoirs.
Je commence par l’ordre des médecins. Comment et au nom de quel droit cet ordre, crée par la loi du 7 octobre 1940 instituant l’ordre des médecins sous le régime de Vichy pour, entre autres, contrôler l’activité des médecins juifs, a-t-il pu trahir à ce point son propre serment d’Hippocrate en différenciant le soin à apporter au malade. (extrait du serment : «Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité»).
Encore un mal français qui consiste à « flinguer » des collègues pourtant parmi les meilleurs au monde dans leur spécialité (Pr D. Raoult, Pr C. Perronne, Pr L. Montagnier).
C’est affligeant de voir des dirigeants d’un pays comme la France prisonniers dans leur bulle de certitude.
La deuxième corporation que je désigne est nos syndicats aux abonnés aux absents depuis deux ans.
Par quelle aberration peut-on applaudir des soignants pendants des mois puis les virer du jour au lendemain car en leur conscience légitime, ils ne voulaient pas se faire vacciner. La déclaration des droits de l’homme donne une entière liberté à ce sujet. Seraient-ils devenus incompétents du jour au lendemain?
Bien-sur que non. Déjà que l’hôpital allait mal, comment peut-on se passer de plusieurs dizaines de milliers d’entre eux?
Les cancers explosent car ils ne sont plus détectés à temps, les maladies respiratoires, j’en ai déjà parlé, et toutes les autres pathologies chroniques mal suivies. La multiplication des obèses à cause de l’inactivité physique (télétravail, salles de sport fermées, etc…)
Comment nos syndicats ont-ils pu accepter une telle écorne aux droits des salariés?
La troisième silencieuse est l’église qui devrait pourtant faire entendre sa voix de guide spirituel et de sagesse millénaire.
Les jeunes ne font plus d’activité, sombres dans la délinquance ( la presse appelle cela l’ensauvagement) et la drogue pour sortir de la morosité ambiante, chercher l’évasion… . La perte de repères est dramatique pour notre société où « le vivre ensemble fout le camp en courant ».
Et l’armée? La grande muette qui voit sa France, pour laquelle elle se bat et saigne dans sa chair depuis des siècles, partir en déliquescence par pans entier. Certes, des généraux à la retraite ont publié une lettre dans laquelle ils s’insurgent de la situation. Qu’en est-il sorti? Rien!
Ces soldats, qui s’engagent pour la grandeur de la France et pour protéger les français jusqu’au sacrifice ultime s’il le faut, qui voient le gouvernement maltraiter gravement leurs concitoyens et surtout leurs enfants, dans quel état d’esprit sont-ils?
Le dernier contre pouvoir est la soi-disante et sacro sainte indépendance de la presse. Si elle était moins dépendante des subsides publics cela pourrait être le cas mais les faits sont bien réels. En 2020, aux 840 millions d’euros annuels que la presse reçoit déjà, Macron a décidé d’y ajouter 483 millions d’euros alors que les 4 journaux dominants sont tenus par 4 milliardaires Bernard Arnaud (Le Parisien), Patrick Drahi (Libération), Famille Dassault (Le Figaro) et Xavier Niel (Le Monde). Il y a aussi les banques, comme le Crédit Mutuel, qui possède la plupart des quotidiens régionaux de l’Est de la France ! Les journaux des milliardaires et des banques se partagent la moitié des aides publiques directes.
Il faut rajouter à cela les 6 milliards d’euros octroyés aux médias publics.
Tout cela est payé avec nos deniers via l’impôt.
Il ne faut pas s’étonner que la propagande officielle de l’état soit matraquée à longueur de journée sur la tête des français et malheureusement, à force, cela rentre….
Je m’en tiens là pour cette reprise mais rassurez-vous, la campagne bat son plein, je reviendrai.

À propos de Schnell Yves

Indépendant
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